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Questions le plus souvent posées

1 - Valeur des explications données pour mémoriser un Kanji ?

Pour mémoriser un Kanji, l'important est d'identifier sa clé et son radical phonétique. Les clés servent de classificateur. Tout le monde les connaît et personne n'en conteste le sens. Les radicaux phonétiques en revanche sont moins connus. Des écoles comme celles du précurseur Wieger, ou maintenant De Roo, l'Université d'Osaka, certaines universités américaines… ont fondé leur enseignement sur ces phonétiques. Leurs significations, fondées sur le "Setsusbunkaiji" (cf. Question "2" : validité des sources), est aussi claire quand on les étudie.

Seul le lien unissant clé et phonétique au sens actuel du Kanji peut poser problème. Le "Mémento", concision oblige, a résumé de longues analyses par une formule lapidaire, qui parfois peut paraître artificielle. Ce lien sémantique, on peut le considérer comme une simple indication mnémotechnique, ou lui conférer une valeur linguistique. Le Mémento ne tranche pas ; il propose. A partir de ces deux mille "cas", il appartient à chaque lecteur de se forger une opinion en la matière. Si le lien proposé ne lui convient pas, il peut le reformuler avec ses propres termes et se l'approprier ; l'important étant que les deux composants soient identifiés et que finalement le caractère soit retenu.

2 - Validité des sources

"D'où sortent ces explications et quelle créance leur accorder ?"

L'analyse d'un Kanji est fondée sur l'étude d'une bibliographie détaillée dans l'introduction du "Mémento", "Setsusbunkaiji" et ses avatars, des enquêtes complémentaires au Japon, à Taiwan... et, depuis 2010, sur les travaux du japonais Shiragawa (白川静).
Ce dernier est remonté aux origines religieuses des graphismes. La bouche 口, La bouche en petit sceau, viendrait de la boîte, "l'urne" où les fideles déposaient leurs ex-voto portant la demande écrite de leur supplique aux Dieux. Une boîte d'écrits pour symboliser la parole - et donc la bouche. Pour le Kanji lui-même, l'explication a été reprise. Mais on ne peut pas, dans un mémento - concision oblige - reprendre cette description complexe dans tous les Kanji où l'élément "" intervient. La forme (le carré) est alors simplement identifiée comme signifiant "la bouche"、 Quant au "Setsusbunkaiji", il a été écrit, il y a deux mille ans, par un chinois qui, certes, n'est pas toujours remonté aux origines religieuses, mais s'est sans doute moins trompé que ceux qui ergotent maintenant sur une interprétation.

3 - Quel ouvrage choisir : Mémento… ou Kanji bien vus,…?

Le "Mémento et dictionnaire des Kanji" - 10ème édition - porte sur les 2143 nouveaux Kanji usuels.
Ils sont présentés dans un ordre de dictionnaire c-à-d. avec les deux critères de classification : nombre de traits et clé (cf. Catalogue).

Les "Kanji bien vus, bien compris, bien appris" concernent 486 Kanji de base. Ils sont extraits des 1945 (9ème édition), mais présentés dans l'ordre où on les apprend habituellement, en commençant par les plus simples et les plus courants : chiffres, éléments des jours de la semaine… L'ouvrage se présente comme un "cours" de Kanji, organisé en 32 leçons de 15 Kanji - et une de 6.

Ces "Kanji bien vus, bien compris, bien appris" existent sous deux formes : le livre seul ou complété par un logiciel. Ce logiciel avec la navigation permise par ses 40.000 liens rend les rapprochements instantanés. Il comprend également un didacticiel de révision et un module de personnalisation ("Favoris).(cf. Catalogue).

Ils existe également un cahier d'écriture et d'exercices sur les leçons : les "Kanji bien écrits", (cf. Catalogue).

Pour les lecteurs possédant déjà le "Mémento et dictionnaire des 1945 Kanji" (9ème édition) et qui ne désirent pas racheter la 10ème édition, un complément a été édité. Il est intitulé "196 nouveaux Kanji usuels" (cf. Catalogue). Le lecteur aura avec les deux ouvrages le contenu des textes de la 10ème édition (1945+2+196).

Le choix dépend donc du niveau de connaissance initial et du degré d'implication que le lecteur veut mettre dans la découverte ou l'étude des Kanji.

4 - Pour les traits : L'ordre de tracé donné varie selon les sources !

La fiche documentaire "Ecriture" du "Mémento" détaille ce point.
En résumé, il s'agit de reproduire les graphismes avec exactitude pour éviter, en particulier, les confusions.
Un exemple : 田 représente le champ, 甲 le casque, 申 signifie transmettre et 由 le grain qui germe - et, au sens figuré la raison, la cause.
Autres exemples : 矢 signifie la flèche et 失う perdre ou encore 石 représente la pierre et 右 la droite...
Un bout de trait dépasse et le sens varie du tout au tout. D'où la nécessité, entre autre, d'arrêter parfaitement les traits.

Pour cela, les calligraphes chinois ont établi des règles qu'ils ont perpétuées pendant près de deux millénaires. Certains puristes érigent ces règles en dogmes intangibles. Et pourtant ces règles ont été modifiées au cours du temps. Au Japon, la dernière réglementation date de 1958. Elle établit 11 règles principales, dont certaines - comme la 4ème pour le tracé de caractère en forme de croix à l'intérieur d'autres traits (田,…) - remettent en cause ce qu'avait pratiqué toutes les générations précédentes...

Il faut donc voir ces règles - et leur caractère parfois arbitraire - avec un certain recul ; surtout quant il s'agit des règles récentes. Et la dernière réforme de 2010 au Japon n'arrange rien, qui revient aux formes anciennes, avec des graphies différentes selon que le Kanji est imprimé ou écrit (⻌ ou 辶)…

5 - Pour les traits : Comment contrôler le sens des tracés ?

Le dessin fini d'un trait dans un livre ne permet pas de savoir s'il a été - et doit être - tracé de gauche à droite ou de droite à gauche, de haut en bas ou l'inverse… Il existe bien 11 règles générales, mais elles sont, dans nombre de cas, contradictoires. Pour lever l'ambigüité, nous vous suggérons de recourir au Web. Un site gratuit comme le "kakijun.jp/- 漢字の正しい書き順(筆順)" trace les traits du Kanji en continu. Cela vous précisera l'ordre et le sens des tracés.

6 - Pour les traits : J'hésite parfois sur le nombre de traits !

Là encore, il faut le reconnaître : si le nombre de traits d'un Kanji est bien arrêté pour la presque totalité d'entre eux, une très petite minorité pose problème. 臣 par exemple est classé à 6 traits dans tous les textes anciens, alors qu'il est maintenant compté pour 7 traits. Les tracés d'angles comme celui du bas au centre de 御, sont comptés pour 1 ou 2 traits selon que l'on considère que l'angle a été tracé en continu ou en 2 fois...

Les réformes successives introduisent ou reviennent sur des simplifications qui, ipso facto, modifient le nombre de traits. Le chien 犬 se différencie de 大 (grand) par le ' ; il a été supprimé dans 臭, mais maintenu dans 嗅. "抜けたり, 付けたり" comme le constatent aussi avec une philosophie teintée de tristesse certains professeurs japonais qui doivent "justifier" ces évolutions auprès de leurs élèves européens !

Et toujours l'impact de la dernière réforme : la réintroduction de formes anciennes comme celle de 者 avec son trait supplémentaire dans le radical phonétique de 箸 ou 賭 rend les classifications systématiques bâtardes.

On retrouve d'ailleurs cette ambigüité sur les ordinateurs ou les Word Pro ; ils donnent des réponses différentes pour ces cas litigieux. Selon que l'on se réfère aux Editeurs d'entrée de Microsoft, de Canon, de Sony… on trouve le Kanji classé à un nombre de traits variant de + ou – 1. Les experts de la réforme de 2010 en ont convenu et répondu : "il n'y a qu'à reprendre tous les logiciels".

Si donc, exceptionnellement, vous hésitez sur le nombre de traits d'un Kanji, ne vous formalisez pas. Relativisez. Suivez les pistes évoquées précédemment et si vous n'obtenez pas de réponse satisfaisante, dites-vous bien que vous n'êtes pas le seul à qui ces cas particuliers posent problème.

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